Pour certains, c’est l’annonce d’une tournée de Patriiiiick Bruel, pour d’autres c’est la publication du calendrier des GP de Formule 1 et pour les enfants, rien ne remplace en général l’excitation de l’imminence des grandes vacances. En ce qui me concerne, vu notre présence aux Antilles, c’est le départ de la Route du Rhum le 4 novembre 2018 qui me rend aussi excité qu’un ado à l’idée de mater son premier porno pendant que ses parents sont partis un week-end à Venise en amoureux.
Lorsque j’étais arrivé à Pointe-à-Pitre en 2016, j’avais été submergé par les émotions, car Florence Arthaud et Laurent Bourgnon venaient de disparaitre les deux dans des conditions assez dramatiques. Accident d’hélicoptère pour l’une, accident de plongée pour l’autre. Or les deux ont marqué l’histoire de la Route Rhum, la première en étant la seule femme (pour l’instant) à l’avoir remportée en 1990, le second le seul (à ce jour) à l’avoir gagnée deux fois, qui plus est consécutivement, en 1994 et 1998. Je m’étais juré de revenir afin de vivre cet événement majeur de la course au large en direct. Depuis l’année précédente, j’ai cassé les pieds de tout le monde avec cette Route du Rhum. Vraiment de tout le monde. Il aurait fallu que mes amis, connaissances et famille fussent exilés au fin fond de l’Amazonie pour ne pas savoir où je serais au début novembre 2018.
Après nous être un peu ressourcés à Moustique, nous montons rapidement sur les Saintes où nous nous mettons en attente. La course est lancée et je la suis sur l’app dédiée dès que je trouve un wifi. Les premières projections montrent que les plus rapides de la classe Ultime(*) devraient traverser en moins d’une semaine et pulvériser le record détenu par Loïc Peyron en 2014, soit 7 jours, 15 heures et 8 minutes. Les plus optimistes voient le super favori François Gabart sur Macif arriver en Guadeloupe en moins de 5 jours. A fin 2017, il fait le tour du monde en solitaire sur son trimaran géant en 42 jours et 16 heures ! Il a gagné toutes les courses auxquelles il a pris part depuis 2013, il est la nouvelle star du hauturier et a une gueule d’ange que St-Exupéry n’aurait pas reniée pour illustrer son Petit Prince.
Duel au sommet entre Francis Joyon à gauche et François Gabart à droite. Dessous, Macif, le trimaran géant de F. Gabart. / Images : source internet, comme celle de Idec Sport en tête de billet.
Quand on se souvient que Mike Birch a parcouru les 3’510 milles théoriques(**) sur la route orthodromique en 23 jours et 7 heures lors de l’édition initiale en 1978, ça donne une idée de l’évolution des voiliers de course au large en 40 ans. Avant le coup de canon lançant cette 11ème édition, il y a donc François Gabart et les autres. Seulement voilà, l’histoire du Rhum est un cas d’école qui illustre le vieil adage selon lequel pour gagner une course, il faut d’abord la terminer et la terminer avec un bateau en bonne santé. Gabart a le bateau le plus rapide sur le papier, mais sans doute aussi un des plus fragile depuis qu’il l’a modifié en vue de la course après son record autour du monde en solitaire. Tout comme les trimarans de Armel le Cleac’h et Sebastien Josse, sortis de chantier en 2017 et pas vraiment fiabilisés. Le Cleac’h a d’ailleurs chaviré lors d’un test en Méditerranée. Thomas Coville, lui, navigue sur un « vieux » bateau de 2014 également passé par la case chantier en vue de l’améliorer.
Parmi tout ce beau monde, il ne faudrait pas oublier l’un des doyens de la course qui, du haut de ses 62 ans, est l’un des plus expérimentés à pouvoir prétendre à la victoire, puisqu’il s’aligne à St-Malo pour la sixième fois en 11 éditions. Il s’agit de Monsieur Francis Joyon. Il barre le trimaran double tenant du titre (2010 / 2014) et construit en 2006. En 1990, pour sa première participation, Francis Joyon entre dans la légende de la course. Au bénéfice d’une dérogation (son trimaran fait 20 m. et la jauge limite la longueur des trimarans à 18 m.), celle-ci est retirée quelques jours avant le départ. Pas de quoi perturber le Beauceron qui, au dernier moment décide de scier ses deux flotteurs pour raccourcir son bateau de 2 mètres ! Il finit tout de même 10ème malgré un bateau qui a perdu son équilibre. L’homme est d’une discrétion et timidité presque maladives et ne court pas pour la gloire et les sunlights. De ce fait on a un peu tendance à « oublier » qu’il possède l’un des plus beaux palmarès de la voile hauturière avec de multiples records prestigieux, comme le tour du monde en solitaire (deux fois), de l’Atlantique nord (deux fois), plus grande distance en 24 heures en solitaire et last but not least, il est l’actuel détenteur du trophée Jules Verne en 40 jours, 23 heures et 30 minutes.
Malgré cela, personne ou presque ne le voit jouer la gagne. Son bateau de 12 ans est considéré comme pas assez rapide. Certes, mais c’est un bateau totalement fiabilisé dont il connait chaque centimètre et chaque humeur. Et c’est finalement lui qui va mettre tout le monde d’accord en battant Gabart sur le fil dans les tous derniers milles de la course. Mais nous n’en sommes pas encore là. Et surtout, ils sont tout de même 123 à partir, répartis dans 6 classes. Il y aura donc 6 vainqueurs, même si, comme d’habitude, la presse générique ne s’intéressera qu’à celui qui franchira la ligne le premier, éventuellement au second pour autant qu’il n’arrive pas une semaine après le vainqueur. Je reconnais que ça m’agace souverainement.
En théorie, ils sont 6 à pouvoir prétendre à la victoire au « scratch », comme disent les journalistes sportifs. Enfin, disons 5, puisque Romain Pillard prend le départ à la barre d’un « antique » bateau, construit en 2003 pour Ellen Mac Arthur et avec lequel elle avait battu le record autour du monde en solitaire en 2005. Pillard ne court pas pour la gagne, il veut promouvoir l’économie circulaire sur le principe de réduire, réutiliser et recycler. Tout est dans le nom de son trimaran rebaptisé « Remade – Use It Again« , revenu à la vie en utilisant des matériaux reconditionnés.
Revenons au 4 novembre. La Manche est avalée en quelques heures et voilà la première très grosse difficulté se présenter devant l’étrave des concurrents, sa majesté le Golfe de Gascogne que les anglophone abrègent en The Biscay. Et avec lui, les premières décisions tactiques. Ceux qui sont partis en traversée de la côte atlantique frissonnent souvent à l’évocation de ce plan d’eau d’une traitrise bien connue. Se prendre une tempête ou un gros coup de vent dans le Golfe de Gascogne, c’est un peu comme passer le Cap Horn quand ça souffle. Quand on part de Bretagne, la première préoccupation, c’est de sortir le plus vite possible du Golfe de Gascogne. Les marins parlent d’ailleurs de « dégolfler », sans qu’il soit nécessaire de préciser de quel golfe on parle.
La galerie des vainqueurs de l’édition 2018 de la Route du Rhum. De gauche à droite : F. Joyon (Ultime) – P. Meilhat (IMOCA) – Y. Richome (Class40) – A. Tripon (Multi50) – P. Antoine (RhumMulti) – S. Gavignet (RhumMono) / Images : source internet.
Après à peine quelques heures de course, les cadors de la classe Ultime rencontrent déjà des problèmes, exprimés ou non. A peine sorti de La Manche, Gabart perd un safran et un foil mais ne dit rien de ses soucis, Le Cleac’h est contraint de s’arrêter pour un problème électrique et pendant la première nuit, Josse, alors en tête, arrache l’étrave de son flotteur tribord ! Dans la matinée suivante, Coville doit se dérouter sur la Corogne, carénage du bras de liaison bâbord endommagé. Et la première grosse dépression n’a encore pas montré le bout de son nez. Mais elle arrive. On résume, après 24 heures de course, il ne reste plus que deux favoris et demi sur cinq à lutter pour la victoire, Le Cleac’h étant reparti avec un gros retard. Le 6 novembre, alors qu’il a choisi une option ouest sur l’orthodromie, Banque Populaire IX chavire, course terminée pour Armel. Le 7 novembre, c’est Pillard qui se déroute vers la Corogne suite à des avaries. Malgré ses problèmes, Gabart est en tête et va le rester jusqu’à 12 milles de l’arrivée. Et dans les autres classes ?
Ils sont 20 à s’aligner en IMOCA (monocoques de 60 pieds / 18 mètres). Le vieux renard britannique Alex Thomson sur Hugo Boss a clairement affiché ses ambitions – Je pars pour la gagne. Il déborde tout le monde en contournant le rail d’Ouessant par le nord. Personne ne le reverra jusqu’à ce que, arrivé en vue de la Guadeloupe, il s’endorme au plus mauvais moment et aille s’échouer sur la côte nord de l’île à une vitesse de plus de 20 noeuds ! A ce moment-là, il compte plus d’une demi-journée d’avance sur ses poursuivants. Contraint de déplomber et utiliser son moteur pour s’en sortir, il reprend la course et passe la ligne le premier de sa classe. Mais il écope d’une pénalité de 24 heures qui le fait reculer en 3ème position, derrière le vainqueur Meilhat et le deuxième Eliès, séparés par deux petites heures à l’arrivée. A relever la très bonne performance du Suisse Alan Roura qui aura atteint son objectif du top 10 en terminant 7ème pour sa seconde participation.
J’avoue que j’ai assez peu suivi les autres classes, à l’exception notable de deux bateaux qui m’ont fait rêver il y a 40 ans. Loïc Peyron, tenant du titre en Ultime, s’alignait cette année aux commandes de Happy, sister-ship d’Olympus, un mini-trimaran de 12 mètres que Mike Birch emmènera à la victoire de la première édition en 1978, 98 minuscules secondes devant Kriter V, le magnifique monocoque de 21 mètres de Michel Malinovsky. Ces deux bateaux concourent maintenant dans deux classes différentes, mais le fait que ces voiliers soient toujours là 40 ans après est assez fou. Malheureusement, Bob Escoffier qui barre Kriter V doit abandonner le 11 novembre à cause d’une voie d’eau, au moment où les deux premiers entament leur bagarre pour la victoire. Ne reste donc « que » Peyron qui a pris le départ dans les mêmes conditions que Birch en 1978, sans routage ni électronique embarquée sauf le matériel obligatoire de sécurité. Un sextant, des cartes papier et un bon vieux compas. Et quand même un GPS de poche qu’il reconnaitra avoir utilisé en lieu et place du sextant quand ça brassait et secouait trop fort. Il termine 4ème de la classe RhumMulti en battant au passage le temps de référence de Birch de 2 jours. Chapeau Loïc ! Et si nous avons raté le duel et l’arrivée de nuit de Joyon et Gabart, nous sommes à 30 mètres de la bouée ouest pour voir passer Happy. Des émotions fortes vécues en compagnie de Véronique et de mon ami Joël, venu passé 15 jours de vacance vers nous. J’ai une pensée pour Florence Arthaud et Laurent Bourgnon, les larmes coulent, je suis heureux de vivre ce moment. Reconnaissant.
Revenons un peu en arrière. Sur Azymuthe, nous sommes confortablement mouillé aux Saintes depuis le 9 novembre et nous attendons impatiemment l’arrivée de Gabart et Joyon. Le 11 novembre, les choses se précisent. Depuis qu’ils sont dans l’alizé, l’avance de Gabart n’a cessé de diminuer. Joyon, un peu plus au nord-ouest grignote gentiment mais sûrement du terrain et les deux Ultime se présentent à la marque de la Tête à l’Anglais vers midi. A 76 milles de l’arrivée, Gabart ne compte plus que 35 milles d’avance. On apprend alors officiellement que Gabart court depuis le 2ème jour avec un bateau blessé.
Tout va se jouer dans le tour de l’île. Et c’est là que le vieux briscard Joyon va faire parler son expérience de 6 participations en rattrapant Gabart le long de la descente sous le vent de Basseterre. Gabart part au large quand Joyon se colle rapidement le long de la côte. A Bouillante (les noms de lieux des îles antillaises sont très pittoresques), l’écart se resserre encore. 20 milles, 13 milles. Là où Joyon descend tout droit, Gabart ne sais plus trop quoi faire, se rapprochant de la côte ou filant au large. Peu après Vieux-Habitants (Pittoresque, vous dis-je), Gabart est arrêté et recule même, à cause du courant. Joyon qui n’avance guère plus vite, grignote quand même mille après mille. Gabart recule toujours. Les deux géants ne sont plus séparés que par un demi-mille, après 4’300 milles parcourus en 7 jours ! Puis Gabart retouche du vent le premier et reprend de l’avance. Au passage de la bouée de Basseterre, Joyon est 17 minutes derrière.
La course est-elle jouée ? Que non pas. Il reste le canal des Saintes et la remontée vers la ligne devant l’Ilet Gosier. La nuit est tombée et nous décidons la mort dans l’âme de rester aux Saintes, il est inutile de se risquer sur le plan d’eau, on ne verra rien ou presque. Je vais vivre l’arrivée en direct, mais sur mon téléphone. Gabart a donc repris une avance sensible en entrant dans le canal. On le voit passer en trombe, au loin, entouré de bateaux moteurs qui clignotent comme un sapin de Noël américain. Il fonce vers Marie-Galante tandis que Joyon prend l’option de raser la côte, une fois encore. Et le vent tourne, ce qui permet à Joyon d’arrondir et d’amorcer sa remontée sur le Gosier tandis que Gabart file sur St-Louis.
A 12 milles de la ligne, Joyon prend la tête, pour la première fois depuis St-Malo. Il creuse rapidement un écart de 3 milles alors qu’il reste moins de 10 milles à parcourir. Il ne quittera plus la tête, mais nous ne sommes pas encore au bout de nos émotions. Je deviens fou, l’app de mon téléphone ne se met à jour que toutes les minutes alors que je voudrais du temps réel. Heureusement, Olivier Tisserand dont je consulte régulièrement la page Météo Tropicale sur Facebook est connecté et a accès aux vitesses instantanées via l’AIS. Je le sollicite plusieurs fois afin de connaitre les vitesses respectives des deux lascars. Alors que Joyon a viré et remonte directement vers la ligne, Gabart encaisse deux refus (c’est essayer de virer de bord et que le bateau refuse de le faire, revenant sur le bord initial) tandis que Joyon se rapproche implacablement de l’arrivée.
Finalement, Gabart parvient à virer et, équipé d’une voile d’avant plus grande et légère que celle de Joyon, entreprend sa remontée dans de tous petits airs. L’écart diminue à nouveau, cette fois à l’avantage de Gabart. A mesure qu’ils se rapprochent de la ligne, la direction du vent se modifie encore, obligeant les deux marins à refaire un virement de bord qui les place parallèlement à la ligne d’arrivée. Gabart a refait son retard et les deux trimarans sont maintenant côte-à-côte, à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre. Joyon semble contrôler Gabart. Le premier qui pourra virer vers la ligne sabrera le champ’. Ce n’est plus une course océanique, c’est de la régate pure ! Joyon effectue son dernier virement et file vers la victoire. Au passage, il s’offre le record de la course en 7 jours, 14 heures, 21 minutes et 47 secondes, effaçant Loïc Peyron des tabelles d’un peu plus d’une heure. Il devient également, à 62 ans, le plus vieux vainqueur de la Route du Rhum. Gabart coupe la ligne 7 minutes et 8 secondes plus tard. Il vient de perdre sa première course depuis plus de 5 ans.
Ci-dessus de gauche à droite et de haut en bas : 1) Gabart est quasi arrêté, Joyon revient (très) lentement – 2) Gabart recule à cause du courant – 3) Joyon est revenu à 0.5 mille de Gabart – 4) Joyon vient de virer de bord, il a course gagnée – 5) Joyon passe la ligne en vainqueur. / Images : source application Route du Rhum.
Mais quel stress ! Il n’y a guère qu’un Federer-Nadal en finale d’un Grand Chelem qui me procure de telles émotions. Je laisse éclater ma joie, j’espérais vraiment que Joyon gagne. Du haut de ses 62 ans et 6 participations, il se lançait dans son dernier Rhum quand Gabart, le « gamin » de 35 ans a encore bien des possibilités de le gagner. Et je n’ai aucun doute, il le gagnera un jour. Il est définitivement très très doué. Il était d’ailleurs le tenant du titre en IMOCA depuis 2014. Il me rappelle terriblement Laurent Bourgnon et je pense que s’il en est un qui peut égaler le Chaux-de-Fonnier, voire le dépasser au palmarès avec deux victoires ou plus, c’est bien lui. A suivre.
En attendant je savoure. Dans les jours qui suivent, ce final haletant est dans presque toutes les conversations. Et je me rends compte que dans l’ensemble, les gens du coin étaient plutôt joyonniens que gabartiens, si j’ose ce double néologisme. Les deux sont attachants, aucun doute, mais « l’ancien » a un p’tit quequ’chose de plus que le « jeunot ». Bon, et maintenant, on va y aller à Pointe-à-Pitre, histoire de voir ces bateaux de près et s’en mettre plein les yeux. Sauf que, comme d’habitude, nous proposons et les circonstances disposent. Pendant quelques jours, la météo est assez exécrable et nous préférons attendre un peu avant de monter en Guadeloupe. Et quand nous arrivons enfin, la course et les coureurs ne nous on pas attendu.
Fidèle à sa légende, Francis Joyon, à peine la remise des prix terminée et s’étant plié aux obligations dues à sa victoire, reprend la mer avec son bateau. Nous ne verrons ni l’un ni l’autre, sauf sur des photos. François Gabart rentre rapidement en France, mais laisse son trimaran en Guadeloupe. Démâté, désarmé, donc sans grand intérêt. Thomson, furieux de sa bévue qui l’a relégué en 3ème position finale de sa classe, soigne sommairement son IMOCA et file afin d’évacuer sa frustration.
Entretemps, Joël est arrivé et après une courte visite sur les pontons, nous filons à Marie-Galante, puis aux Saintes avant de revenir à Pointe-à-Pitre. Nous aurons tout même pris le temps de voir arriver Peyron en direct et de saluer le dernier de la course, ainsi que celui ayant franchi la ligne hors temps et donc non-classé. Et j’avoue que j’ai presque plus de respect pour ce dernier arrivé que pour les deux premiers. Il s’appelle Eric Bellion et barrait un RhumMono baptisé « Comme un seul homme », un beau ketch de 23 m. Respect, Monsieur. Quant à nous, la pause de Noël approchant, nous allons redescendre gentiment sur Le Marin afin de laisser Azymuthe au ponton pour les fêtes de fin d’année. Après un saut de puce en Suisse et en France, nous serons de retour début janvier pour la suite de notre programme. En perspective, la visite du Nord de l’archipel, puis, un peu de travail en vue de notre transat retour vers la Méditerranée, retour prévu en mai depuis St-Martin, si tout se passe bien.
Ci-dessus, Eric Bellion, dernier concurrent à avoir franchi la ligne, hors temps réglementaire. / Images : source Internet
Pour voir la galerie d’images complète, c’est par ici : Route du Rhum 2018
(*) Classe Ultime : Multicoques de plus de 30 mètres. Les autres classes sont l’IMOCA (monocoques de 18 m.), la Multi50 (multicoques de 15 m), la Class40 (monocoques de 12 m) et enfin les classes RhumMono et RhumMulti qui comprennent tous les autres bateaux n’entrant pas dans les catégories précitées.
(**) Route théorique : La distance la plus courte sur l’othodromie. En pratique, les concurrents parcourent plus de milles, il convient de considérer que la distance réelle se situe entre 4’300 et 4’600 milles à peu près.