Cet après-midi, nous avons remis le bateau à l’eau, en 45 minutes, Azymuthe était parqué à sa place habituelle du ponton « F ». Le technicien qui avait procédé à la réparation de notre échappement était là pour une dernière vérification, une fois le bateau remis dans l’eau. De ce côté-là, tout est en ordre, plus de fuite. Ci-dessous, une petite vidéo de la remise à flot. A relever que la vidéo a été accélérée (x2) parce que le processus est vraiment très lent, avant tout pour des questions de sécurité. Vous verrez donc ce qu’est un « travel-lift », pour celles et ceux qui n’en avait jamais vu. La vidéo est « lourde », elle pèse presque 80Mo… Je prie celles et ceux qui ont une connexion lente de bien vouloir m’en excuser, je cherche une solution alternative afin de rendre le visionnage des vidéos plus agréable. A suivre…
Nous avons également terminé deux ou trois petites choses et procédé aux derniers rangement dans les coffres extérieurs du bateau. Nous sommes ainsi paré au départ, la dernière obligation qui nous reste à accomplir, c’est de faire les courses « longue durée ». En effet, sortis de France et ensuite d’Europe, certains produits seront introuvable ou tout simplement hors de prix. Donc nous allons remplir le bateau au maximum avec des pâtes, des conserves de légumes, de champignons, sachets de soupe lyophilisée, épices, sel, poivre, et autres produits frais que nous consommerons les premiers jours. De la même manière, nous allons stocker des jus de fruits en brique, il en est d’excellents qui se gardent jusqu’à 6-8 mois. Pascal se sentant l’âme boulangère, nous avons prévu, en plus des baguettes précuites qui se conservent plus de deux mois, d’acheter des paquets de pains prêts à fabriquer, où il ne reste qu’à ajouter de l’eau et pétrir.
Nous profiterons de nos escales en Espagne pour nous ravitailler en eau minérale, fruits et légumes frais. Nous avons certes un réservoir de 800 litres d’eau potable sur le bateau, mais, outre qu’elle a un petit goût, nous la gardons pour la cuisine et notre toilette. Pour nous désaltérer, nous embarquons environ 100 litres d’eau conditionnée en bonbonnes de 5 et 8 litres. Afin de varier les plaisirs, nous embarquons aussi du vin en « cubitainers », contrairement à ce qu’on imagine souvent, il y en a d’excellents et le gros avantage est que sous cette forme, même entamés, ils se conservent sans problème pendant des semaines.
Mais la grande activité de l’après-midi fut de nous pencher sur les prévisions météo afin de déterminer le jour et l’heure de notre départ. On s’est beaucoup concerté, on pensait partir même cette fin de journée car c’était l’assurance d’avoir de bons vents portants. Un peu trop bons, toutefois. Après écoute de la dernière mise-à-jour météo sur la VHF (radio de bord), nous avons renoncé, un vent de nord-ouest de force 7 à 8 nous était promis cette nuit. Nous nous sommes dit que nous allions nous épargner une première nuit de navigation « machine à laver », surtout que même ici dans le Sud, les nuits se sont bien rafraichies.
Nous avons donc prévu de partir, si tout va bien et que la météo se confirme, samedi dans l’après-midi. De cette façon, nous aurons une première nuit calme et devrions trouver de très bonnes conditions dimanche matin pour filer sur Barcelone, première étape de notre voyage. Nous avions envisagé de descendre directement sur les Baléares, mais nous préférons une première étape courte (environ 48h) afin de prendre nos marques et vérifier que tout fonctionne normalement sur le bateau.
A Barcelone, nous ferons un premier point de la situation avant de nous projeter plus avant dans le voyage. Ce que vous venez de lire, c’est en fait de la théorie. Parce que le marin propose et la mer dispose. C’est d’ailleurs toute la difficulté de la navigation. « Bon, quand est-ce que vous partez ? » Eh bien, on part bientôt. « Quand est-ce que vous arrivez ? » Eh bien quand on y sera ! Les gens croient qu’on se moque d’eux, mais en fait pas du tout. Naviguer à la voile, c’est aléatoire, tant les paramètres sur lesquels nous n’avons pas prise sont nombreux.
Superrrrrrrr, et merci encore pour ces magnifiques nouvelles!!!
Bahhhh Oli!!?? t as pas assez de pâtes dans tes boites plastiques????? mdrrrr
Belle dernière journée à vous au ponton F
Bisous à vous deux
Bravo et merci ! C’est épatant de pouvoir savoir ce qui vous arrive. Et c’est en plus bien écrit ! Je pense bien à vous et vous souhaite un très bon début de voyage. Bisous tout doux à toi Pascal…