Petits bateaux, petits soucis ; gros bateaux….

… gros soucis !

fuite-echappementCe dicton est bien connu des plaisanciers qui le vérifient plusieurs fois par saison. Nous venons de découvrir notre premier souci d’importance sur le bateau : une fuite d’eau de mer dans la cale moteur. Rien de bien grave, toutefois, même pas de quoi mettre en marche la pompe de cale, mais suffisamment embêtant pour nous contraindre à des recherches dans cette zone.

Après une bonne heure de recherches, Pascal a finalement trouvé l’origine de la fuite : l’échappement du moteur principal fuit. Visiblement, et on espère que ce n’est que ça, le collier de serrage du tuyau d’échappement sur la sortie de la coque à la ligne de flottaison a disparu, probablement rongé par la rouille. Déplacement en zone technique pour acheter des colliers et on pourra réparer.

Ajustage de la pinoche avant mise en place
Ajustage de la pinoche avant mise en place

En remettant un collier neuf, on se rend compte que le tuyau souple et armé de l’échappement est complètement pourri. On va devoir le sortir et le raccourcir, mais avant, on doit boucher la sortie de l’extérieur avec une pinoche (sorte de bouchon conique en bois ou en liège) afin d’éviter l’inondation dans la cale moteur.

La pinoche est sous l’eau
après-sciage
Le tuyau est scié

Mauvaise nouvelle, le passe-coque de l’échappement est complètement rongé, c’est irréparable sans sortir le bateau de l’eau. Pascal a colmaté au maximum de façon à réduire l’écoulement de l’eau de mer dans la cale, nous allons dans un chantier naval pour demander un devis de réparation. Après discussion, nous arrivons à la conclusion qu’il est préférable de faire faire la réparation par un professionnel.

Départ donc à la zone technique chez « Yes » dont le service technique est fermé le samedi, puis chez « Sun » qui essaie de nous aider, mais nous nous trouvons confrontés à un autre problème de taille : le travel-lift (sorte de grosse grue sur roues) de la capitainerie est en panne et ne sera remis en état au mieux que le 19-20 octobre. Impossible de sortir le bateau ici avant au moins 10 jours. On nous conseille d’aller voir à la Grande Motte, juste à côté de Port-Camargue. Mais nous sommes samedi et préférons attendre lundi pour faire tous les téléphones utiles chez nos voisins.

Alors oui, ce qui arrive est contrariant, mais comme il convient toujours de trouver du positif dans le négatif, nous préférons nous dire que c’est une occasion supplémentaire de contrôler une dernière fois la carène avant de partir pour de longs mois de navigation hauturière.

Bref, malgré ce contretemps, nous restons parfaitement zen ! La suite de cette aventure dans un prochain billet.

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